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Le rapport de l'ANSES a tiré le signal d alarme sur la lumière LED et évoque deux problèmes :
Cela illustre le fait que regarder une ampoule éblouit et crée des troubles sur l'œil, qui sont d’autant plus importants que la source est intense et concentrée. A puissance lumineuse identique en lumens, plus la surface en cm2 de la source lumineuse est grande et plus la luminance est faible. Ces risques sont donc réels avec des ampoules LED de forte puissance (sans doute au-delà de 3W) et surtout si la lumière est produite par une monoLED qui donne une luminance (en lumen/mm2) intense.
Prenons le cas de 2 ampoules LED de 2W qui génèrent de façon identique 140 lumen, l’une en Monoled Cms 5050 ( 5mmX5mm ), l’autre en 12 Led 5050. On a dans le premier cas une luminance de 140 lm/25mm2 = 5,6 lm/mm2 et dans cas de l'ampoule Multiled une luminance de 140 lm/25mm2 = 0,46 lm/mm2 Il est donc préférable de choisir des ampoules multiLED
La lumière blanche est l'addition de différentes couleurs qui vont du bleu au rouge pour le spectre visible ( Fig 1 ).
La lumière bleue provoque une dégradation de la rétine chez l’être humain. Chez l’adulte, la lumière bleue est filtrée par le cristallin ( Fig 2 ).
Le cristallin des enfants est lui très transparent et il faut les protéger du soleil par des lunettes filtrantes, car la lumière solaire à la mer où a la montage, est riche en radiation bleue ( Fig 3 source ANSES ).
Il ne s’opacifie suffisamment qu’avec l’âge pour protéger la rétine, qui elle, a tendance à se fragiliser ( Fig 3 ). Plus le temps passe, plus le cristallin jaunit jusqu'à s'opacifier pour devenir une « cataracte ». C'est pourquoi on retire le cristallin devenu opaque des personnes très âgées. Pour le remplacer, les laboratoires qui fabriquent des implants intraoculaires, rajoutent a l’intérieur du matériau constitutif, un chromophore jaune qui est un filtre de la lumière bleue car sinon les patients sont atteint d’une dégradation prématurée de la rétine…
Dans de l’éclairage a incandescence, le taux de lumière bleu est faible (voir diagramme extrait du rapport de l ANSES Fig 4). Mais il peut être élevé dans l’éclairage solaire (par temps nuageux) ou dans des éclairages artificiels, dont les LED.
Dans des LED blanc froid ou dans les produits bas de gamme en blanc chaud mal refroidis, la composante bleue peut être importante, voir trop importante." Cette composante bleue n’est pas nécessairement apparente, car ce que perçoit l’oeil humain est une moyenne de couleur formant le spectre. La moyenne (le barycentre pour être exact) est quantifiée par la température de couleur, et l’on voit dans les chromatographies de nos propres ampoules, que deux produits a température de couleur identique 3000°K ont des taux de couleur bleu différent.
En l’absence de normes européennes sur la question (ce qui ne saurait tarder), on préféra des fabricants qui fournissent le taux de bleu via une analyse chromatographie de leurs ampoules, ou a défaut ceux qui indiquent l’indice CRI ou indice RA. En effet il y a une certaine corrélation entre l’indice de rendu colorimétrique et la distribution spectrale des couleurs. Plus l’on est près de répartition spectrale d’une ampoule halogène (la base 100 de l’indice CRI) meilleur est le rendu des couleurs (a température de couleur identique). Comme l’éclairage halogène est faible en radiation bleue, cela est indirectement un moyen de contrôle du faible taux de bleu dans une ampoule LED.
Évidemment, ces Led de bonne qualité avec des CRI élevés (au moins CRI70) se payent, et ces tests ont un coût. Inutile de dire que c’est pas vraiment le soucis de beaucoup de shipchandlers qui pensent que la qualité principale d’une ampoule LED c’est son prix d’achat et la maximisation de marge.